Né à Bruxelles il y a 33 ans, Casimir Liberski est un pianiste compositeur-improvisateur qui a pris ses marques à NY. Après avoir terminé ses études à Boston, au Berklee College of Music, il y a résidé durant plusieurs années. En 2018, il a décidé de revenir s’établir en Belgique. Touche-à-tout insatiable, héritier boulimique de ses « dieux » Monk, Coltrane, Miles Davis, et tant d’autres divinités du gigantesque répertoire des musiques baroques, classiques, modernes, jazz, et contemporaines, Casimir est aussi un bidouilleur obsessionnel de synthétiseurs analogiques vintage. « Une vie ne pourra suffire à désaltérer ma soif de musique », dit-il (en souriant).

Musicien prolifique, il enchaîne les concerts dans les festivals, les participations aux compétitions de musique, des études aux Etats-Unis, plusieurs albums (le dernier ? Cosmic Liberty) et la création de son propre label, des compositions pour des films et shows télévisés…

Ses influences ? Vous l’aurez deviné. Bien que ce soit le jazz qui l’inspire le plus, il y a certainement une part de son enfance dans sa musique, entourée par les jeux vidéos, la musique grunge, le rock alternatif, le hip hop et les dessins animés…

Je voulais casser toutes les barrières entre le classique, l’électronique, le métal progressif et la musique jazz.” 

Ce pianiste compositeur-improvisateur revient en Belgique avec, dans ses valises, un nouveau projet, le Zelda Suite Project. L’idée ? Reprendre des thèmes de jeux vidéo rétros et les mettre à la sauce jazz acoustique, voire « free jazz », selon l’approche « harmolodique » d’Ornette Coleman. Fasciné par l’inventivité de ces ritournelles électroniques qui restent en tête sans jamais être lassantes, Casimir emmène aujourd’hui son ReTRio dans un jazz acoustique live atypique, en évolution permanente, réinterprétant des thèmes de video games qui se tressent aux improvisations pour donner place à un flux jazzistique très singulier, aux registres variés et, finalement, très contemporain.

Le résultat ? Un mélange clairement atypique, grisant et entraînant qui en fera sourire à coup sûr plus d’un !

Avec Casimir Liberski – piano / Janos Bruneel – contrebasse / Diogo Alexandre – batterie