Un spectacle plein de surprises, avec une énergie qui enflamme le public et 2 nouvelles voix

Reggie Washington, basses / Catherine Russel & Georgia Heers, voix / Sharrif Simmons, spoken word / Pierrick Pédron, sax / David  Gilmore, guitare  / Grégory Privat, piano & claviers  / Gene Lake, batterie  / Sonny Troupé, batterie & gwo ka  / DJ  Grazzhoppa, platines

Réuni par le bassiste Reggie Washington (vu avec de grandes pointures soul ou jazz), ce collectif intercontinental avec des musiciens des États-Unis, Caraïbes et Afrique puise  son inspiration dans de multiples styles : hip-hop, jazz, funk, rock, jungle, blues, jazz caribéen et africain.

Le projet

La musique a rarement offert le spectacle d’une si belle synergie dévolue à une cause qu’on sait plus que jamais fondamentale en nos temps troubles. Cette musique est belle, sans doute est-elle même l’une des plus belles qui puissent se concevoir.

ESSENTIEL. S’il fallait résumer en un mot le travail entrepris par le collectif Black Lives, ce serait celui-là. Résolument humaniste, ce grand ensemble à dimension variable réuni autour du bassiste Reggie Washington, oeuvre en effet à l’accomplissement d’un rêve – une utopie, dirons certains – tout autant musical qu’à visée sociale. Voilà en effet des musiciens et des musiciennes originaires des États-Unis, d’Afrique, des Caraïbes et d’Europe, unis par un langage commun dans une lutte pour l’égalité et la justice. 

La force de Black Lives est sa capacité à fédérer, pour mieux les dépasser, les énergies d’artistes chevronnés qui savent mettre leur talent et leur personnalité au service du groupe. Chacun peut en outre s’emparer tour à tour du rôle de leader en offrant au collectif sa propre histoire, elle-même riche de rencontres (Miles Davis, Meshell Ndegéocello, Roy Hargrove, Cassandra Wilson, Steve Coleman, Wayne Shorter, Esperanza Spalding…). 

L’histoire d’amour racontée par Black Lives est en marche : cette deuxième étape, toute en générosité et fièvre, est aussi une promesse pour les temps à venir. On brûle d’impatience de la vivre sur scène, au plus près des musiciens et de leur vibration … Le coeur battant très fort et le poing levé bien haut !

Denis Desassis

À voir au Gaume Jazz Festival 2025 !